Cette exposition, nouvelle dans son genre, vise à montrer les premières femmes dans le monde de l’écriture et du journalisme au Luxembourg lors du siècle dernier.

Nous nous employons à présenter la vie et l’œuvre journalistique de ces femmes qui ont façonné les médias et la société au siècle dernier. Pour ce projet, nous avons identifié une quinzaine de femmes intéressantes qui ont marqué leur époque par leur personnalité et leurs compétences. L’exposition, présentée sous-forme de roll-ups, sera rehaussée par une analyse historique du développement de la présence féminine dans les médias et la culture luxembourgeoise. Cet apport intéressant sera réalisé par Madame Josiane Weber, historienne de renommée et membre de notre association.

Cette exposition, nouvelle dans son genre, vise à montrer les premières femmes dans le monde de l’écriture et du journalisme au Luxembourg lors du siècle dernier.

Nous nous employons à présenter la vie et l’œuvre journalistique de ces femmes qui ont façonné les médias et la société au siècle dernier. Pour ce projet, nous avons identifié une quinzaine de femmes intéressantes qui ont marqué leur époque par leur personnalité et leurs compétences. L’exposition, présentée sous-forme de roll-ups, sera rehaussée par une analyse historique du développement de la présence féminine dans les médias et la culture luxembourgeoise. Cet apport intéressant sera réalisé par Madame Josiane Weber, historienne de renommée et membre de notre association.

DES PIONNIÈRES DU JOURNALISME

DES PIONNIÈRES DU JOURNALISME

HISTORIQUE

HISTORIQUE

Le journalisme féminin est né dans les années 1920 au Luxembourg. Les premières femmes actives dans ce métier (Emma Weber-Brugmann, Catherine Schleimer-Kill, Katrin C. Martin) ont été formées comme institutrices, les seules études supérieures ouvertes aux femmes au Luxembourg avant l’ouverture du Lycée de jeunes filles en 1909. Libérées des conventions existantes, elles s’engageaient dans l’écriture et dans la littérature, en créant leurs propres magazines (Die Luxemburgerin ;Action féminine) et luttaient pour la condition féminine et les droits des femmes. Se lançant comme rédactrice indépendante en 1929, Carmen Ennesch, femme spirituelle, libre et engagée, figurait comme une grande intellectuelle dans le milieu culturel et journalistique de l’époque. Après la Seconde Guerre mondiale, d’autres femmes ont suivi. Cette génération, formée souvent à des études universitaires, a pris sa place dans le journalisme et s’est positionnée dans un environnement professionnel masculin. Liliane Thorn-Petit et Nelly Moia ont publié régulièrement des articles engagés pour changer les mentalités alors que Yolande Kieffer et Renée Schloesser ont construit leur carrière de journaliste dans les rédactions. 

Renée Schloesser est probablement la première femme luxembourgeoise ayant un diplôme universitaire en journalisme (1970). Katrin C. Martin a été la première rédactrice en chef (en 1948) au Grand-Duché et Yolande Kieffer a un parcours professionnel exceptionnel par la diversité de ses activités journalistiques. Marie-Louise Erasmy, courageuse résistante et femme énergique, entra en 1944 au Luxemburger Wort et travailla pendant plus de 35 ans pour ce journal quotidien. Elle a été membre fondatrice de l’Union des Journalistes Luxembourg. La génération suivante de journalistes s’est également engagée dans le journalisme politique, à l’image de Viviane Reding et de Danièle Fonck. Animée par sa passion journalistique qu’elle vivait au Luxemburger Wort, Viviane Reding a par la suite entamé une carrière politique exceptionnelle. Elle a, en outre, été la première femme à assurer la présidence de l’Union des Journalistes Luxembourg (1986-1998). Danièle Fonck, pour sa part, a travaillé pour le Tageblatt et a vite gravi les échelons en prenant finalement les commandes d’Editpress. Elle a été la première présidente du Conseil de Presse (2008-2010).

Le journalisme féminin est né dans les années 1920 au Luxembourg. Les premières femmes actives dans ce métier (Emma Weber-Brugmann, Catherine Schleimer-Kill, Katrin C. Martin) ont été formées comme institutrices, les seules études supérieures ouvertes aux femmes au Luxembourg avant l’ouverture du Lycée de jeunes filles en 1909. Libérées des conventions existantes, elles s’engageaient dans l’écriture et dans la littérature, en créant leurs propres magazines (Die Luxemburgerin ;Action féminine) et luttaient pour la condition féminine et les droits des femmes. Se lançant comme rédactrice indépendante en 1929, Carmen Ennesch, femme spirituelle, libre et engagée, figurait comme une grande intellectuelle dans le milieu culturel et journalistique de l’époque. Après la Seconde Guerre mondiale, d’autres femmes ont suivi. Cette génération, formée souvent à des études universitaires, a pris sa place dans le journalisme et s’est positionnée dans un environnement professionnel masculin. Liliane Thorn-Petit et Nelly Moia ont publié régulièrement des articles engagés pour changer les mentalités alors que Yolande Kieffer et Renée Schloesser ont construit leur carrière de journaliste dans les rédactions.

Renée Schloesser est probablement la première femme luxembourgeoise ayant un diplôme universitaire en journalisme (1970). Katrin C. Martin a été la première rédactrice en chef (en 1948) au Grand-Duché et Yolande Kieffer a un parcours professionnel exceptionnel par la diversité de ses activités journalistiques. Marie-Louise Erasmy, courageuse résistante et femme énergique, entra en 1944 au Luxemburger Wort et travailla pendant plus de 35 ans pour ce journal quotidien. Elle a été membre fondatrice de l’Union des Journalistes Luxembourg. La génération suivante de journalistes s’est également engagée dans le journalisme politique, à l’image de Viviane Reding et de Danièle Fonck. Animée par sa passion journalistique qu’elle vivait au Luxemburger Wort, Viviane Reding a par la suite entamé une carrière politique exceptionnelle. Elle a, en outre, été la première femme à assurer la présidence de l’Union des Journalistes Luxembourg (1986-1998). Danièle Fonck, pour sa part, a travaillé pour le Tageblatt et a vite gravi les échelons en prenant finalement les commandes d’Editpress. Elle a été la première présidente du Conseil de Presse (2008-2010). 

Vient ensuite l’époque des journalistes passionnées comme Colette Mart et Josiane Kartheiser qui, par leur voix journalistique critique et sensible, ont essayé de faire bouger les choses. Parlons également de Claude Wolf, journaliste diplômée et femme très engagée. Elle fait preuve d’une belle carrière de journaliste. Ayant d’abord travaillé à Strasbourg, elle revient au pays en 1986 et devient rédactrice en chef de la Revue. De son côté, Jacqueline Kimmer a été responsable des pages locales au sein du Lëtzebuerger Journal dès 1982. Une place de choix dans le journalisme féminin luxembourgeois revient également à Renée Wagener. Cette femme aux talents multiples s’engagea en politique, tout en s’adonnant au journalisme et à la recherche scientifique, travaillant sur des sujets de l’histoire sociale et celle des femmes au Luxembourg. Les femmes journalistes ont également fait leur entrée à la radio et à la télévision. RTL Radio, émission en langue luxembourgeoise, est lancée en 1959 sur la fréquence 92,5. Tilly Jung fait son entrée à la radio en 1967 et devient, peu après, la première femme à présenter les nouvelles. La prochaine journaliste qui rejoint la rédaction est Pia Burggraff en 1978.

Dans les années 80, toute une jeune génération de journalistes motivées entre à la rédaction de RTL Radio : Caroline Mart, Maryse Lanners, Francine Cocart, Monique Faber et Christiane Kremer. À partir de 1991, RTL Télé Lëtzebuerg propose un journal télévisé quotidien diffusé en soirée. C’est la jeune journaliste Sandie Lahure qui est la première femme à présenter ce journal télévisé avec Maurice Molitor. La talentueuse Caroline Mart fera de même et Mariette Zenners, véritable anchor-woman, prendra la relève quelques années plus tard. Femme entreprenante, Irène Pissinger-Engelmann se forge vite une place dans le milieu du journalisme comme freelance. Dans les années 90, avec le soutien de son mari, elle crée sa propre chaîne de télévision : Nordliicht TV qui vise à informer les habitants de l’Oesling. Au siècle dernier, le journalisme féminin s’est développé au fur et à mesure au Luxembourg.

Aujourd’hui, les femmes sont naturellement présentes dans toutes les rédactions du pays. Le Conseil de Presse énumère, sur sa liste de journalistes actifs, plus de 80 femmes. Mais, les femmes devront encore davantage prendre leur place dans la prise de décision des rédactions et des médias au Luxembourg.

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tous droits réservés – 2021

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